JOURNEES D'AUTOMNE du PCF MONTAUBAN

JOURNEES D'AUTOMNE du PCF MONTAUBAN
les 17 18 19 Novembre 2006

Sommaire
- RENCONTRE avec les CONSOMMATEURS
- RENCONTRE avec les PRODUCTEURS
- POUR une ECONOMIE EQUITABLE en France et en Europe
- RASSEMBLER LES FORCES ANTILIBERALES POUR 2007

Trois jours pour sensibiliser les Montalbanaises et les Montalbanais au Commerce Equitable et aux propositions du Parti communiste français POUR une filiére équitable fruits et légumes en France et en Europe mais aussi POUR une économie équitable:
La Campagne de sensibilisation prévue en quatre actions (distinctes avait été annoncée par une distribution trés importante de tracts dans les cités, aux portes des usines et devant la gare SNCF de Montauban dans la semaine précédente.
Six radios locales ont pris le relais pour annoncer l'évènements (dont deux interviews en studio), ainsi que les deux journaux de la presse locale: Le Petit Journal (2 articles avec photos) et la Dépêche du Midi (3 articles donc un avec photo).

RENCONTRE avec les CONSOMMATEURS
Vendredi 17 novembre au matin Joëlle Greder Présidente du Conseil National du Pcf et Sylvie Mayer Responsable du Groupe commerce équitable économie sociale et solidaire du Pcf, accompagnées des militants de Montauban, ont proposé l'Enquête «GRANDE DISTRIBUTION qu’en pensez vous ?» aux clients de l'Intermarché.
Elles ont aussi rencontré le directeur propriétaire du magasin. Elles lui ont fait part des propositions du Pcf pour avoir ses avis et remarques. Il leur a fait part de ses pratiques d'achat pour les fruits et légumes: Après des achats auprès de la centrale d'achat et des coopératives agricoles il s'est désormais orienté vers des achats directs auprès des producteurs locaux de fruits et légumes.
CLIQUEZ pour Consulter l' Enquête «GRANDE DISTRIBUTION qu’en pensez vous ?»

L'Après midi du Vendredi 17 novembre fut consacré aux médias avec les prises de rendez-vous, le dépot des dossiers de presse et aux cinq contacts-interviews radios et presse.Une équipe de militants efficaces a préparé et décoré la salle pour le débat public du lendemain.

RENCONTRE avec les PRODUCTEURS
Samedi 18 novembre: dès 8h00 Joëlle Greder Présidente du Conseil National du Pcf, Sylvie Mayer et Paul Ardoin syndicaliste paysan sont allés au devant des producteurs présents sur le marché départemental de Montauban. Les consommateurs étaient particulièrement nombreux sans nul doute plusieurs milliers. Un travail militant d'information de la Campagne avait été réalisé le samedi précédent. Dès lors le bon accueil réservé à Joêlle et Sylvie, malgré les clients entourant les étals, a permis d'échanger brièvement et d'une manière constructive pour valider certaines propositions du Pcf. Un "quatre pages" comprenant les résultats chiffrés des relevés de prix, les CLASSEMENTS 2005 et 2006 des GRANDES ENSEIGNES de la DISTRIBUTION en prix moyen et écart de prix entre magasins de la même enseigne: Aldi - Lidl - Atac - Monoprix - Auchan - Ed - Géant Casino - Cora - Carrefour - Leader price - Casino - Champion - Les marchés suivi de Super U - Intermarché et Leclerc respectivement 14, 15 et 16ieme enseigne sur 16 dans le classement écart de prix entre magasins de la même enseigne ( les moins chers et les plus chers) et les propositions du Pcf a été remis à chacun. Y a été jointe l'Enquête «GRANDE DISTRIBUTION qu’en pensez vous ?»L'âge des producteurs rencontrés pose la question de la reprise des exploitations quand sonnera le temps possible de leur retraite. Joêlle et Sylvie ont pu aussi rencontrer quelques jeunes étudiants poursuivant un enseignement agricole et percevoir leur espérance en un avenir de l'agriculture en France.
Certains producteurs ont affirmé leur préférence pour ("faire") vendre sur plusieurs marchés au lieu de vendre par l'intermédiaire de leurs coopératives agricoles. D'autres producteurs ont confirmé l'entretien avec le directeur de magasin rencontré la veille (prix d'achat - délais de paiement).
Pendant ce temps une équipe de militants Pcf proposaient comme chaque semaine l'HUMANITE Hebdo.

DEBAT PUBLIC pour une ECONOMIE EQUITABLE en France et en Europe

André Greder secrétaire départemental du Pcf a introduit le débat public en quelques mots et quelques chiffres, resituant les enjeux d'une économie équitable pour la France et pour l'Europe.

D'un commerce équitable nord sud à une économie équitable pour la France, l'Europe et le Monde fut le thème traité par Sylvie Mayer à l'aide d'un diaporama.

Au cours d'une brève première partie chacun pu resituer le commerce équitable nord sud aprés en avoir retenu les principaux principes et la multiplication inquiétante des labels hors du contrôle des citoyens et de la puissance publique.Le Commerce équitable nord sud se développe désormais à une vitesse exponentielle.
Pourquoi ne pas appliquer certains de ses principes à un commerce nord nord et un commerce sud sud?
Sylvie Mayer fit découvrir que bien avant les "Politiques" la société civile s'est emparée de l'économie sociale, solidaire et équitable. Nous disposons déja d'un certains nombres "d'outils": juridique, de structures telles les coopératives, les Cuma, les scop,les mutuelles,les Amap, les Sel, plus de 60% des dépôts d'argent des salariés sont confiés à des banques mutualistes ou coopératives, plus de 120 milliards d'épargne salariale ou de fonds de la participation. C'est en tout plus de 2000 milliards propriété des salariés qui pourraient être orientés et utilisés autrement, qui pourraient servir pour construire une économie équitable.
Dans une dernière partie chacun a pu découvrir comment il pouvait immédiatement en devenir acteur: particulier consommateur dans ses achats et la gestion de son argent;dans sa vie associative mais aussi dans les associations de consommateurs; dans son entreprise pour ses achats et ses placements de trésorerie; dans son comité d'entreprise pour la restauration, ses fournitures de fonctionnement, les "cadeaux", la gestion de l'épargne salariale et de l'intéressement...; avec ses élus dans les collectivités locales pour la restauration collective, les achats.

Marc Espigat Conseiller régional Pcf en charge de l'agriculture illustra en quelques exemples les actions entreprises par le Conseil Régional et les difficultés rencontrées par les élus devant la complexité des questions mais aussi devant la nécessaire évolution des mentalités.

Une heure et quart pour apprendre et s'informer, plus d'une heure et quart de questions, de compléments d'informations et de propositions sans que les participants ne voient passer le temps.Un point à améliorer pour des rencontres futures: la présence de producteurs plus nombreux.

EN SAVOIR PLUS:
-Sylvie Mayer Responsable Commerce Equitable (1979-2004 Députée européenne Conseillère Régionale Responsable Environnement PCF) Tél: 06 81 74 10 13 courriel:solidaire@pcf.fr

-André Greder secrétaire départemental du Pcf 68 rue de la République 82000 Montauban Téléphone : 05.63.63.41.41 Fax: 05.63.20.35.66 courriel:pcf82@free.fr

CONSULTEZ AUSSI
- LA RUBRIQUE DOUBLE AFFICHAGE
- CAMPAGNE POUR UNE FILIERE EQUITABLE

DIMANCHE 19 NOVEMBRE RASSEMBLER LES FORCES ANTILIBERALES POUR 2007
Le dimanche matin après la course à pieds traditionnelle ELLE et LUI et la mise à l'honneur des gagnants autour d'un rafraichissement c' était l'heure du débat
"Rassembler les Forces Antilibérales pour 2007"
animé par Patrice Bessac Porte parole national du Parti communiste français et par André Greder secrétaire départemental du Pcf. Deux bonnes heures de débats. Aprés une double introduction d'André et de Patrice chacun pu poser des questions, faire part longuement de sa position.
Ce FORUM - DEBAT était public et y participaient plusieurs composantes des Collectifs alternatifs antilibéraux .Deux mots pour décrire l'ambiance: Ecoute réciproque et volonté de réussir et de gagner ensemble .
Patrice Bessac s'est attaché à convaincre de l'efficacité de la candidature de Marie George Buffet pour les élections présidentielles.

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COLLECTIFS ALTERNATIVE ANTILIBERALE

Le tout se termina à la mode du Tarn et Garonne par un repas convivial et copieux durant lequel chaque participant a pu remplir l' Enquête «GRANDE DISTRIBUTION qu’en pensez vous ?»




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Nous ÉCRIRE...

Economie de la République d'Afrique du sud

Afrique du Sud :
Economie coté pile – coté face
Le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide ?



Sommaire
- Présentation rapide
- Mines et industries
- Agriculture – élevage – pêche
- Tourisme
- Industrie de l’armement
- Finances
- Recherche
- Conclusion

PRESENTATION RAPIDE
Coté PILE A l’extrême sud d’un continent de 800 millions d’habitants sur 8.050 km d'Est en Ouest et 7.560 km du nord au sud, la République Sud Africaine est peuplée de 47 millions d’habitants sur un territoire de 2,2 fois la France (75,2% de Noirs, 13,6% de Blancs, 8,6% de Métis et 2,6% d'Asiatiques)
et de 15 millions de téléphones portables.
La République sud Africaine dispose de tous les minerais à l’exception du pétrole brut et de la bauxite. L’Afrique du sud dispose de 25% du Pib de l’ensemble du continent africain, 40% de l’Afrique subsaharienne et de 80% du Pib de l’Afrique australe. (Afrique australe : Afrique du Sud - Angola – Botswana – Comores – Lesotho – Madagascar – Malawi – Maurice – Mozambique – Namibie – Swaziland – Zambie – Zimbabwe).
Il était prévu une population de 80 millions pour l’années 2025.
La République sud Africaine exporte vers 117 pays. L’Union européenne est le premier investisseur étranger, le premier client, le premier donateur mais pas le premier fournisseur.
Coté FACE l’Afrique du sud compte 5,5 millions de séropositifs (l’Afrique subsaharienne compte 24 à 29 millions de séropositifs et le monde 40 millions dont 17,5 de femmes. Les jeunes femmes de 15 à 24 ans dans l’Afrique subsaharienne sont 3 fois plus porteuses du virus que les hommes).
L’espérance de vie de ses habitants a diminué de 10 ans en 10 ans. Le taux de mortalité a augmenté de 57% entre 1997 et 2002.. En 2003 de 600 à 1000 morts par jour provoquées par le sida.
Désormais il n’est plus espéré que 35 millions d’habitants en 2025.
Bien que protégée par une barrière redoutable à ses frontières avec le Mozambique et le Zimbabwe avec ses parcs nationaux d’animaux sauvages l’Afrique du sud est confrontée à une importante immigration difficile à maîtriser quand les habitants des 12 pays voisins la considèrent comme un eldorado.


A la fin de l’apartheid en arrivantau pouvoir (1994) l’ANC et Mandela transformèrent leur programme électoral en Programme de Reconstruction et de développement (PRD). Mais en 1996 ils adoptent le Growth, Employment et Redistribution (GEAR). Le GEAR représente un virage néolibéral clair, rendant caduques les politiques de redistribution des richesses prévues par le PRD.

MINES et INDUSTRIES:
Coté PILE Le sous sol renferme la grande majorité des 2 500 minerais répertoriés dans le monde. La République d’Afrique du Sud (RAS) valorise ses minerais avant exportation par des traitements primaires.
La République sud Africaine est mondialement incontournable pour les minerais les plus précieux ou les plus nécessaires aux technologies avancées
(or : 1er rang mondial -30% de la production de la planète – diamant 4eme rang mondial derrière le Botswana, le Canada et la Russie – manganèse 1er avec 28% de la production mondiale et 82 % des réserves mondiales – chrome 1er avec 56% des réserves mondiales – vanadium et vermiculite 1er – platine avec 87% des réserves mondiales …).
Elle transforme son charbon (plus de 300 ans de réserve) en pétrole pour couvrir 7% de ses besoins.
Malgré ses métaux précieux, ses mines ne représentent que 6,2% de son Pib.

La République d'Afrique du sud dispose d’une industrie en développement lui permettant d'exporter de plus en plus vers le continent africain. Ses d’usines de montage de voitures (500.000 voitures an soit 1% de la production mondiale lui permettent déjà d’exporter vers le continent africain. Son secteur industriel de pâte à papier s'est intégré pour partie dans des structures multinationales (Sappi Fine Paper numéro 1 mondial un quart de la production planétaire).
Coté FACE Le PRD prévoyait que 26% du secteur minier serait transféré à des opérateurs économiques africains mais 98% des dirigeants d’entreprises cotées en bourse sont toujours blancs.
Seuls le secteur des petites entreprises s’est ouvert aux noirs d’une manière significative. Depuis 2000, des objectifs précis ont été négociés dans certains secteurs (mines, banques, distribution du pétrole, etc.). Ainsi, selon la charte minière de 2002, toutes les compagnies doivent céder 26% de leur capital d'ici à 2014. Les Africains devront représenter 40% des cadres en 2009. Les compagnies qui ne respecteront pas ces conditions pourront perdre leurs droits d'exploitation. Qu’en sera t il réellement à ces nouvelles dates d’échéances ?
Le taux de chômage demeure très élevé, à environ 40% de la population active (35% dans la population noire et 5% dans la population blanche).
Il a été poussé à la hausse par :
- la libéralisation de l’industrie, (on estime à environ 500.000 le nombre de suppression de postes dans le secteur privé entre 1994 et 1999).,
- le manque de qualification de la main d’œuvre (avec la fin de l’apartheid de 1995 à 2005 16,1% des blancs qualifiés s’expatrient en masse),
- les importations dans le cadre de la mondialisation (perte de 55000 emplois depuis 2003 dans le textile due aux importations de textiles chinois).
L’emploi précaire et les bas salaires tendent à se développer. Sur les 11,6 millions d’emplois recensés en 2003, 20% l’étaient dans le secteur informel.
Des milliers de travailleurs ont fait grève et manifesté dans toute l’Afrique du Sud à l’appel de la COSATU le 27 juin 2005.

AGRICULTURE – ELEVAGE – PECHE
Coté PILE
Son climat, ses sols lui permettent une agriculture qui lui assure une indépendance alimentaire et des exportations en contre saison (hivers ici – été la bas). (vignoble 7iéème rang mondial (2003 : 240 millions de litres pour 30 millions en 1991 zones d'exportation Amérique du Nord (6%) et l'Europe (86%, dont une majorité vers l'Angleterre, les pays scandinaves, la Hollande, l'Allemagne et la Belgique - France représente 0,65%) - maïs 9eme mondial 54% de la production africaine – tournesol 10eme mondial 83% de la production africaine - canne à sucre 13iéme – blé 31eme- fruits et légumes : exportations de 142 variétés dans 40 pays).

L’élevage (7eme rang mondial) couvre 85% des besoins avec un cheptel 13,5 millions de bovins et 28,6 millions d’ovins..

La pêche est principalement tournée vers les langoustes, les sardines et les anchois.

Coté FACE
La République d’Afrique du Sud ne possède que 13% de terres arables et 85% de ses terres agricoles sont consacrées à l’élevage.
87% des terres agricoles sont détenues par des blancs.
Pour la répartition des terres agricoles, l’ANC avec le PRD promettait que 30 % des surfaces appartiendraient aux Noirs en 1999. En 2003, ils n'en détenaient que 3 %. Devant l'ampleur de la tâche et la complexité, le délai a été repoussé à 2015. Il ne suffit pas de redistribuer les terres il faut aussi accompagner pour les investissements (équipements et semences) sous peine de transformer une agriculture d’exportation en agriculture vivrière (la restitution à des Noirs de la majorité des fermes des vallées fertiles du Limpopo a tourné au désastre, faute d'encadrement technique et financier alors que les fermiers Noirs ne cultivent que les surfaces suffisantes pour nourrir leur famille et laissent le reste en friche).

TOURISME
Avec plus de 2 millions de touristes hors africains, le tourisme se développe rapidement (2006 plus 12%, plaçant l’Afrique du sud en tête du continent africain devant l’Algérie (+11%). Avec 100 000 touristes la France est au 5iéme rang.

INDUSTRIE de l'ARMEMENT
De 1964 à 1977 la France fournissait deux tiers des importations d’armes (100 hélicoptères, 80 de mirage, des automitrailleuses,, des sous marins, des avisos escorteurs et des systèmes antiaériens).
Du programme d’achat conclu en 1999 entre l’ANC et la France pour 29,9 milliards peu fut réellement acheté mais les droits de licences ont bien été utilisés.
L’Oryx est un hélicoptère Puma amélioré, le Cheetah une version du mirage3.
La République d’Afrique du Sud est devenu un marchand d’armes concurrent de la France.
Le secteur privé français s’est vu imposé, semble t il un embargo plus strict (seulement 140 sociétés françaises implantées).
Lot de consolation, la seule centrale atomique est française et Total palie à l’absence de pétrole dans le sous sol. La France n’est que le 6eme fournisseurs derrière l’Allemagne, les Etats unis, la Chine, le Royaume Uni et le Japon . La République d’Afrique du Sud est notre 35eme client et 43eme fournisseur.

FINANCES :
Coté PILE Le secteur financier de la République d’Afrique du Sud comprend 55 banques locales, 12 internationales et 5 banques mutuelles. La bourse est classée au 18eme rang mondial.
Coté FACE À la Bourse de Johannesburg, seules 6 % des entreprises sont à capitaux noirs.
Malgré les mesures de libérations prises pour attirer les investissements étrangers ceux ci sont toujours forts timides et inférieurs aux investissements des Sud africains hors de leurs frontières.

RECHERCHE:
La recherche de la République d’Afrique du Sud est à la pointe dans certains domaines (1967 première transplantation cardiaque par Christian barnard), micro satellites, radio astronomie et en particulier dans le domaine militaire du fait du régime de l’apartheid.
Ironie de l’histoire ces recherches maléfiques et un siècle de recherche pacifique permettent aux dirigeants noirs de disposer d’un capital scientifique phénoménal.

EN CONCLUSION
Coté PILE

Depuis 1994:
- 9 millions de personnes de plus ont accès à l’eau,
- 70% des Sud-africains sont raccordés à l’électricité,
- 1,5 millions de logements sociaux ont été construits,
- Le réseau routier comporte 60 000 kilomètres,
- Les contribuables sont passés de 2 millions à 5 millions en 2004.

Le taux de croissance, depuis 1999 est durablement installé entre 3,5% et 4% par an. (2004 : Union européenne 2,1% Monde 4,5%) contre 1% au cours de la décennie 1989 1999.
L'inflation connaît une phase de régression (4 % en 2003, alors qu'elle était de 11 % en 1995).

La République d’Afrique du Sud est leader du continent:
- pour la production industrielle (40 % de la production totale)
- pour la production de minerai (45 %)
- pour la production de la plus grande partie de l’électricité de l’Afrique (charbon, nucléaire et eau)(plus de 50 %).
Ses exportations vers les autres pays d’Afrique augmentent de 30% par an.

La République d’Afrique du Sud est désormais un acteur de poids dans la diplomatie continentale y compris par la présence de son armée dans les forces de paix internationales en Afrique.
La République d’Afrique du Sud pèse aussi sur le plan mondial s’étant rapprochée de l’Inde et du Brésil dans les négociations internationales. Elle a une place non négligeable dans le cadre de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) à côté des autres économies émergente (Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Turquie).
En 2007 elle présidera les travaux du G20 (Le G20 regroupe les 20 pays qui représente les deux tiers du commerce et de la population mondiale et plus de 90 % du produit intérieur brut (PIB)).
En 2010 la République d’Afrique du Sud organise la coupe du monde de football et à cet occasion a lancé un vaste programme d’équipement.
Coté FACE Le programme électoral transformé en 1994 en Programme de Reconstruction et de développement (PRD), puis en 1996 transformé en GEAR ,un virage néolibéral clair prévoyait la redistribution des richesses.
Confrontés aux réalités concrètes du terrain et à la mondialisation les dirigeants doivent aujourd’hui constater que malgré tout ce qui a été réalisé:
- le revenu moyen par habitant de 3630 USD n’est guère supérieur à celui de l’Algérie,
- les inégalités sont de plus en plus grande entre les plus riches et les plus pauvres noirs et blancs confondus,
- dans le classement mondial des pays par richesse la République d’Afrique du Sud a reculé de 35 places entre 1990 et 2005,
- le nombre de Sud africains en dessous du seuil de pauvreté était de 40% en 2004.
- le fléau du Sida a longtemps été quasiment nié par les autorités et qu'au delà des drames humains au jour le jour, à terme la baisse de la population sera préjudiciable à l’économie et à la place de l’Afrique du sud en Afrique et dans le monde.

L’immigration au fur et à mesure du développement de l’économie s’amplifie sans pouvoir être contrôlée contribuant à augmenter le nombre de chômeurs et des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. En 1993, le pays a renvoyé 80 000 Mozambicains et l’année suivante 90 000 Africains, selon l’Association internationale pour le développement humain, entre 1990 et 1999, un demi million d’étrangers aurait été reconduit à la frontière.

Immigration, délocalisation , nombre de chômeurs important, des écarts plus grands entre les plus pauvres et les plus riches, de plus en plus de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté : des questions qui concernent les citoyennes et citoyens sud africains comme les citoyennes et citoyens français.
Mondialisation quand tu nous tiens…





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